La perte d’un animal, un deuil compliqué
Animaux de compagnie
La perte d’un animal de compagnie est un déchirement pour celui ou celle qui a vécu à ses côtés durant tant d’années, qu’elle soit accidentelle ou attendue.
Les animaux sont partie intégrante de nous, bien plus que l’étiquette qui leur est assignée. Le deuil est donc très délicat pour les maîtres. Il est important de savoir que le deuil d’un animal est très intime et propre à chacun selon sa force d’esprit et son attachement.
Cet article de blog vous permettra de comprendre les différentes étapes du deuil en essayant de vous réconcilier avec le bonheur petit à petit.
1- Laissez parler vos émotions.
Il est possible que vous passiez par plusieurs étapes comme le déni, la culpabilité, la colère, la tristesse… Il est toujours très difficile à entendre et à accepter que votre animal ne sera plus parmi vous. Mais refouler ses émotions ne vous fera aucun bien. Au contraire, il faut laisser du temps au temps.
Les souvenirs douloureux ou joyeux vont revenir d’un coup et cette phase peut durer plusieurs semaines voire plusieurs mois. Vous aurez besoin de vous rappeler de votre animal de compagnie, de votre quotidien avec lui et des bons moments passés ensemble (les promenades, les jeux, les petites bêtises…).
Mais peu à peu, l’acceptation vous fera prendre conscience de la disparition de votre bien-aimé. Vous finirez par vous reconstruire en acceptant sa disparition, vos habitudes changeront et vous penserez à lui sereinement.
Dans l’avenir, vous pourrez créer un espace à la mémoire de votre animal qui pourra vous aider à soulager votre peine.
2- Prendre le temps d’approuver son absence.
Nous considérons tous le plus souvent notre animal comme un membre de notre famille, c’est donc comme la perte d’un être qui est cher pour nous. Tourner la page est très dur, mais sachez que vous n’oublierez jamais votre animal de compagnie. L’attachement à un animal est très fort, c’est un sentiment réel. Les liens et la complicité qui vous unissaient pendant longtemps ne peuvent pas partir d’un coup. Il n’est donc pas urgent de retirer la gamelle, les bols, la couverture, les jouets ou même la cage de votre animal après son décès. Il faut le faire que quand vous êtes prêt ! Dans tous les cas, il faut en parler à des personnes capables de comprendre votre douleur.
Chat en noir et blanc
3- Se faire aider et aider les autres membres du foyer.
Il est très important de reconnaitre votre mal-être, votre déprime et d’exprimer votre chagrin, et de ne pas garder votre peine pour vous, peu importe le regard des gens. Nous sommes tous différents face au chagrin et au deuil d’un être proche. N’ayez pas honte de vous recueillir sur le souvenir de votre animal et surtout rappelez-vous que vous n’êtes pas responsable de sa mort. Vous pouvez par exemple contacter un médecin ou un psychologue pour vous accompagner durant ce processus de guérison.
L’absence de l’animal peut aussi affecter les autres animaux du foyer. Ils n’auront pas forcément conscience de sa mort mais ressentiront la tristesse de leur maitre et peuvent montrer un signe de dépression pendant le deuil. Il ne faut donc pas les délaisser mais bien les entourer et s’occuper d’eux.
Un être irremplaçable
4- Adopter un autre animal, est-ce une bonne idée ?
Il faut savoir que vous ne pourrez jamais remplacer votre animal de compagnie !
Il est important de bien réfléchir et de peser le pour et le contre. Certains ne souhaitent plus adopter un animal car le deuil est trop dur. Mais pour d’autres, ils ne peuvent pas concevoir une vie sans un animal de compagnie. Il faut être prêt avant d’en adopter un autre qui sera probablement très différent de votre ancien fidèle compagnon. Il aura un besoin comme tout animal de compagnie, d’être aimé, d’avoir de l’attention et de la tendresse…
Nous vous conseillons d’ailleurs de choisir une autre race, un autre sexe ; un animal totalement différent afin d’éviter de faire des comparaisons. Mais il restera toujours dans votre cœur.
En conclusion…
Vivre la perte d’un animal de compagnie n’est pas facile, c’est une cicatrisation plus ou moins longue selon les personnes et la relation unique qu’elles partageaient avec leur petit compagnon. Il ne faut pas brûler les étapes et chacun doit avancer à son rythme pour aller de l’avant.
